Régionales et départementales : le «front républicain» mis à l’épreuve par le vote blanc

 

Le nombre de votes blancs augmente quand le Rassemblement national est dans l’équation. Preuve que le «front républicain» s’essouffle et que le vote blanc s’impose, de plus en plus, comme un vote contestataire.

Le vote blanc vient-il contrarier le « front républicain » ? L’analyse des résultats du second tour des élections départementales et régionales, qui s’est tenu dimanche, montre que le vote blanc progresse dans l’entre-deux tours… surtout là où le Rassemblement national est en duel.

C’est particulièrement flagrant dans la région Provence-Alpes Côte d’Azur, sous le feu des projecteurs, où s’affrontaient le président LR sortant Renaud Muselier et le RN Thierry Mariani. Dans la région, le vote blanc représente 4,8 % des suffrages (6,8 % si on prend en compte le vote nul), en hausse de deux points par rapport au 1er tour. Dans cette région, la seule en métropole où les électeurs avaient le choix entre uniquement deux listes, on enregistre ainsi la plus forte part de votes blancs, devant la Normandie (2,90 %) et le Centre (2,86 %).

« Les gens en ont marre de tous les partis politiques, des magouilles, des alliances contre nature, des alliances avec ceux que les partis critiquaient quelques jours plus tôt, des petites combines… » décrypte Stéphane Guyot, le président du Parti du vote blanc. « Ceux qui votent blanc disent : Aucun candidat ne me convient, ajoute-t-il. Le vote contestataire ne peut pas être uniquement celui du RN. »

Lire l’article du Parisien

 

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